Selon les données publiées par l’Eurostat, en 2013 il y avait 6,5% des
travailleurs à temps partiel en République tchèque. Ce chiffre confirme
qu’il s’agit d’un phénomène toujours très limité. En moyenne de
l’UE à 28, quelques 20 % de tous les travailleurs ont un emploi à temps
partiel. La France avec 18% est proche de cette moyenne, les Pays-Bas
arrivent en tête de liste avec 50,7% des travailleurs. Compte tenu de la
rareté des contrats à temps partiel, la part des employés qui se
trouvent en temps partiel involontaire est aussi relativement limitée en
République tchèque. Il s’agirait d’un peu plus de 11% des
travailleurs concernés. Ce chiffre, en légère hausse par rapport à
l’année 2008, révèle que le temps partiel est en grande partie un
dispositif voulu et recherché, ce qui différentie la situation de la
République tchèque de celle dans d’autres pays européens. En France,
32,6 % de personnes souhaiteraient de travailler à temps plein, cette
proportion augmente à 57,4 % en Espagne. La ministre du Travail et des
Affaires sociales, Michaela Marsková Tominová a déclaré vouloir
soutenir les contrats à temps partiel comme un moyen de concilier la vie
familiale et la vie professionnelle des parents ainsi que des
pensionnaires.