Des courriers de vote envoyés aux quelque 22 000 membres de la
social-démocratie, le parti le plus puissant de la coalition
gouvernementale, doivent leur permettre de participer au référendum
interne sur le fonctionnement de la formation. Avant le début du mois
d'août, les adhérents de cette formation de centre-gauche doivent se
prononcer sur trois questions, une révision du cumul des mandats,
l'instauration de plus de parité homme-femme dans la constitution des
listes électorales et la possiblité de choisir des candidats dans un
cercle plus élargi que celui du strict parti. Actuellement, la parité
n'est pas le fort de la social-démocratie qui ne compte qu'une
femme ministre. Par ailleurs, un conflit a agité le parti sur le cumul des
mandats suite aux élections législatives d'octobre dernier. Des
élus, également à la tête de certaines régions, étaient réticents à
respecter une promesse électorale sur le non-cumul, concrètement à
choisir l'un des deux postes et ont dû finalement se décider. Le
premier ministre et leader social-démocrate Bohuslav Sobotka espère
qu'au moins 25% des membres du parti participeront au vote pour que le
résultat puisse avoir une légitimité.