Dans un entretien accordé à l’agence de presse tchèque ČTK,
l’ambassadeur d’Israël à Prague, Gary Koren, a déclaré que son pays
donnait la priorité à un cessez-le-feu, mais que si le Hamas ne cessait
pas ses attaques, une opération terrestre d’envergure était très
probable dans la bande de Gaza. Selon le diplomate, le Hamas n’attaque
pas l’armée de l’Etat hébreu ou ses installations militaires, mais
menace directement la population civile. « La mission du gouvernement est
de mettre tous les moyens en œuvre pour protéger nos citoyens », a
expliqué l’ambassadeur. « Nous nous trouvons dans une situation où le
Hamas, qui est considéré comme une organisation terroriste non seulement
par Israël, mais aussi par l’Union européenne y compris la République
tchèque, les Etats-Unis et même l’Egypte, n’a pas l’intention de
cesser ses attaques. […] Comment pouvez-vous communiquer avec quelqu’un
qui affirme ouvertement que l’Etat juif n’a pas le droit d’exister ?
». Face à l’escalade de la violence, le gouvernement israélien a
décidé d’appeler 40 000 réservistes, dont 16 000 sont déjà
mobilisés, dans l'hypothèse d'une opération au sol.