Selon Miroslav Toman, le président de la Chambre agraire de République
tchèque, Prague devrait s'engager davantage dans les co-financements
réalisés à partir des fonds européens disponibles dans le cadre du
programme de développement rural (PDR). Dans le cadre de la période
2014-2020, ce programme devrait mettre 84 milliards de couronnes, un peu
plus de trois milliards d'euros, à disposition de l'agriculture
tchèque. Pour Miroslav Toman, qui s'exprimait de jeudi à Olomouc
dans le cadre d'un congrès de son organisation, l'Etat ne met
pas assez d'argent sur la table et le programme de cofinancement
tchèque est ainsi l'un des plus faibles de l'Union européenne,
ce qui nuirait à la compétitivité de l'agriculture tchèque. Pour
2015, la République tchèque participe à hauteur de 15% à ce programme
de cofinancement (cela représente une somme de 120 millions d'euros).
Par comparaison, cette proportion monte à 38% en Pologne et à près de
50% en Allemagne.