Le droit tchèque « ne prévoit pas d’interdiction suffisamment
claire, contraignante et précise » des châtiment corporels infligés aux
enfants, a estimé ce vendredi le Comité européen des droits sociaux
(CEDS). Le Conseil de l’Europe incite depuis plusieurs années ses Etats
membres à les bannir. A ce jour, 27 des 47 pays membres de
l’organisation ont adopté une législation allant dans ce sens, à
commencer par la Suède. Le comité s’exprimait sur une réclamation que
l’Association pour la protection des enfants Approach avait initiée en
2013 contre plusieurs pays européens, dont également la France, la
Belgique, l’Irlande, Chypre, l’Italie, et la Slovénie. Concernant la
République tchèque, le rapport du comité précise toutefois que la
législation tchèque interdit formellement les violences faites aux
enfants, et que les tribunaux condamnent les châtiments corporels qui
dépassent une certaine limite. Le comité déplore toutefois l’absence
d’interdiction totale de châtiments corporels qui peuvent menacer
l’intégrité physique de l’enfant, sa dignité, son développement et
sa santé mentale.