Un Tchèque sur cinq se dit prêt à déménager pour des raisons
professionnelles. Il y a encore sept ans de cela, ils étaient moitié
moins nombreux. Selon un sondage réalisé par le Centre pour l’étude de
l’opinion publique, il s’agit toujours néanmoins de la concession que
les Tchèques sont le moins prêts à faire. Inversement, une grande
majorité des personnes interrogées se disent prêtes à accepter un
nouvel emploi même si leur embauche nécessite une formation ou une
requalification (89% de réponses positives), des heures supplémentaires
(76%), un rythme de travail plus élevé que dans leur emploi précédent
(71%), un niveau de qualification ou de savoir-faire inférieur à celui
qu’elles possèdent (71%) ou de travailler le week-end (60%).
Inversement, seule minorité accepteraient un temps partiel (49%), un
travail de nuit (48%), un emploi moins bien rémunéré (41%), dans des
conditions de travail difficiles (36%), à l’étranger (30%) ou
nécessitant plus de heures de trajet par jour (27%).