Entre 2014 et 2015, les surfaces cultivées en maïs génétiquement
modifié sont passées de 1754 hectares à 997 hectares, soit une baisse de
près de moitié. Pour autant, la République tchèque reste, après
l'Espagne et le Portugal, le dernier pays européen où ces OGM, très
critiqués pour les éventuels risques sanitaires et environnementaux, sont
cultivés en grande quantité. Selon le ministère de l'Agriculture,
cette décroissance s'explique par la faible présence d'un
insecte parasite contre lequel ce maïs GM est résistant ainsi que par la
politique européenne vis-à-vis des OGM. Pour Lukáš Hrábek, de
l'organisation Greenpeace, cette tendance est la preuve que la
République tchèque n'a pas besoin de cultures OGM.