Par ailleurs, Laurent Fabius a profité de sa visite à Prague pour
confirmer à ses hôtes que la France, par l’intermédiaire de l’EDF,
participerait de nouveau à un éventuel appel d’offres pour
l’agrandissement de la centrale nucléaire de Temelín (Bohême du Sud),
une des centrales existantes en République tchèque. Le précédent appel
d’offres pour la construction de deux nouveaux réacteurs a été annulé
par la société énergétique ČEZ, contrôlée majoritairement par
l’Etat tchèque, en avril 2014 en raison de doutes sur la viabilité
économique du projet. Avant cela, la compagnie française Areva en avait
été exclue à l’automne 2012 pour différents manquements au cahier des
charges, une décision qui avait ensuite nettement refroidi les relations
entre Paris et Prague. Le chef de la diplomatie française a rappelé que
les deux pays partageaient les mêmes positions sur de nombreux points sur
le sujet de la diversification des sources d’énergie. En début
d’année, le ministre tchèque de l’Industrie, Jan Mládek, a toutefois
déclaré que le lancement d’un nouvel appel d’offres n’était pas
prévu au programme du gouvernement avant la fin 2015.