La République tchèque et la Slovaquie, deux pays du groupe de Visegrád
qui étaient fermement opposés à la proposition de la Commission
européenne de répartir l'accueil des réfugiés au sein de l'UE
sur la base des quotas, ne comptent pas sur une application de ce
mécanisme pour cette année. C'est ce qu'ont indiqué les
ministres de l'Intérieur des deux pays, Milan Chovanec et Robert
Kaliňák, à l'issue d'une réunion avec leurs collègues
européens ce lundi à Bruxelles. Le ministre tchèque estime que le
système des "hot spots", où les réfugiés devront
s'enregistrer lors de leur arrivée sur le sol de l'UE, en Italie
et en Grèce notamment, n'est pas pour l'heure opérationnel. Le
texte issu de la réunion du jour prévoit pourtant que les pays membres
fassent état de leurs capacités d'accueil avant le 16 novembre. Le
système des quotas, adopté pour l'accueil de 140 000 demandeurs
d'asile, a par ailleurs déjà commencé à fonctionner.
L'Espagne a par exemple accueilli ce week-end 19 réfugiés
érythréens et syriens, sur les 17 000 que le pays s'est engagé à
recevoir.