"En ces moments difficiles j'exprime ma solidarité avec le
gouvernement français et mes profondes condoléances aux familles des
victimes", a déclaré le Premier ministre tchèque Bohuslav Sobotka.
"Je suis profondément choqué par ce terrible massacre à Paris, mais
je sais que ce genre de violence doit toujours être punie et que nous ne
pouvons pas abandonner la vie et la civilisation que nous avons
bâties" a indiqué quant à lui le ministre des Affaires étrangères
Lubomir Zaoralek, qui a également exprimé son soutien au gouvernement
français. Le chef de l'Etat Miloš Zeman a aussi réagi, évoquant
"un crime horrible" et affirmant que "nous entrons dans des
temps difficiles", ainsi que l'a révélé son porte-parole
Jiří Ovčáček sur twitter. Le président et le chef du gouvernement se
sont recueillis ce samedi après-midi devant l'ambassade de France à
Prague. Ils ont déposé des fleurs et allumé des bougies, comme de
nombreux anonymes avant eux. Les deux hommes se sont exprimés et ont
notamment évoqué la nécessité d'envisager une action coordonnée
contre l'organisation de l'État islamique, et de réfléchir à
la façon dont la Tchéquie pourrait contribuer à aider ses alliés. Le
ministre en charge des droits de l'homme Jiří Dientsbier et la
ministre du Travail Michaela Marksová se sont également rendus au palais
Bucquoy, siège de l'ambassade française. Par ailleurs, la tour de
Petřín, une réplique miniature de la tour Eiffel, est symboliquement
éclairée aux couleurs du drapeau français.