Le ministre des Finances, Andrej Babiš, entend présenter, cette semaine
à la Chambre des Députés, un projet de la loi relative à la protection
des salariés qui dénoncent des faits de corruption ou tout autre acte
criminel contre la discrimination de la part de leurs employeurs. Ce projet
de la loi, qui selon M. Babiš « manque dans la législation tchèque »,
réagit ainsi à un document relatif à la problématique, élaboré par le
ministre en charge des droits de l’Homme, Jiří Dienstbier. Or,
d’après le ministre des Finances, ce texte n’apporte pas une
protection suffisante à ces salariés en question. Quant à Jiří
Dienstbier, il s’oppose à la proposition de son collègue, tout en
l’estimant comme « une solution qui fait de l’effet mais qui ne sera
jamais appliquée », et pense que les changements dans le code de travail
existant pourraient être introduits plus facilement.