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Le président tchèque Miloš Zeman s’est adressé aux députés ce vendredi, pour soutenir le projet de loi du gouvernement visant à instaurer la possibilité d’une consultation nationale, sous la forme référendaire, dans le pays. Le chef de l’Etat tchèque, qui s’est fait depuis longtemps l’avocat d’une loi allant dans ce sens, a déclaré que la possibilité d’organiser un référendum permettrait de lever les barrières existant entre politiciens et citoyens et de faire participer ces derniers au processus décisionnaire. Pour avoir une chance d’être adoptée, la loi doit rassembler les trois cinquièmes des voix des députés et sénateurs. Dans ce cas, des référendums pourraient être organisés dans le pays, s’ils obtenaient le soutien d’au moins 250 000 électeurs.

Après l’Alcron et La Dégustation Bohême Bourgeoise qui ont conservé la leur, un troisième restaurant tchèque, situé à Prague, a reçu sa première étoile Michelin. Il s’agit du Field Restaurant et de son chef Radek Kašpárek. Ce dernier travaille ses menus sur la base de recettes traditionnelles tchèques, réadaptées et modernisées, ainsi qu’à l’aide de produits de saisons. Le tout premier établissement tchèque et même d’Europe centrale à avoir reçu une étoile Michelin avait été le restaurant Allegro, de l’hôtel Four Seasons, en 1998.

Une vingtaine de policiers tchèques sont parties en Slovénie ce vendredi afin d’aider celle-ci à surveiller ses frontières et à faire face à la crise migratoire. La demande allant dans ce sens avait été formulée par le président slovène, Borut Pahor, auprès de son homologue tchèque Miloš Zeman lors de sa visite à Prague en février dernier. Il s’agit du quatrième envoi de policiers tchèques en Slovénie depuis l’automne dernier. Cette semaine, le ministère de l’Intérieur slovène a décidé de fermer la route dite des Balkans en bloquant le passage des migrants par son territoire, sauf exceptions considérées comme étant d’ordre humanitaires. Par ailleurs, vingt-sept autres policiers tchèques se trouvent également en Macédoine jusqu’au 19 mars.

Le montant du salaire mensuel brut moyen en République tchèque s’est élevé à 28 152 couronnes (1 042 euros) au cours du quatrième trimestre de l’année 2015. Il s’agit d’une augmentation de 1 046 couronnes (38 euros) et de 3,9% par en l’espace d’un an, soit la hausse nominale la plus forte depuis 2009. En tenant compte de l’inflation (+0,1%), il s’agit également d’une hausse réelle de 3,8%. Les chiffres ont été publiés par l’Office tchèque des statistiques (ČSÚ), ce vendredi. Environ deux tiers des employés dans le pays perçoivent un salaire inférieur à cette moyenne, notamment ceux travaillant en dehors de Prague, et dans les petites entreprises possédant moins de 20 employés. Dans la capitale, le montant du salaire moyen, le plus élevé dans le pays, était de 35 385 couronnes (1 310 euros) au quatrième trimestre 2015 (hausse réelle de +3,3% par rapport à la même période en 2014). En hausse de 5,4%, le revenu médian, qui reflète mieux la réalité et le montant réel des revenus d’une population, s’est lui élevé à 23 745 couronnes (880 euros) pour l’ensemble du pays.

Le Sparta Prague et la Lazio Rome se sont quittés sur un résultat nul (1-1), jeudi soir, à l’occasion des matchs allers des huitièmes de finale de la Ligue Europa. Dans leur stade de Letná plein, les Tchèques ont réalisé une entame parfaite en ouvrant le score dès la 13e minute par leur milieu de terrain Martin Frýdek. Les Italiens ont égalisé grâce à Marco Parolo à la 38e suite à un corner. Pauvre en occasions de but, la deuxième mi-temps n’a pas permis aux deux équipes de se départager. Le match retour sera disputé à Rome jeudi prochain.

Une soirée littéraire en compagnie de Nicolas Ancion, un des plus célèbres auteurs belges contemporains, s’est tenue ce jeudi dans un café du centre de Prague. La manifestation était organisée par la Délégation Wallonie – Bruxelles. Deux des ouvrages de Nicolas Ancion ont déjà été traduits en tchèque : « Quatrième étage » - « Čtvrté patro », aux éditions Mladá fronta en 2002, et « Nous sommes tous des playmobiles » - « (Jak správně zabíjet », aux éditions Dauphin, en 2009. Radio Prague proposera prochainement une interview de Nicolas Ancion dans ses émissions.

Onze restaurants en République tchèque participeront, le 21 mars prochain, à Goût de France / Good France, un projet servant pour la deuxième année consécutive à promouvoir la gastronomie française dans le monde et à travers elle le tourisme en France. Six de ces onze restaurants se trouvent à Prague, les cinq autres en province. Tous proposeront un menu français à cette occasion. Selon l’ambassadeur de France en République tchèque, Jean-Pierre Asvazadourian, l’objectif de cette manifestation est que la cuisine française soit accessible à toutes les bourses. Plus de détails prochainement dans nos émissions.

Après une journée de jeudi plutôt agréable et annonciatrice du printemps, les nuages sont de retour sur une grande partie du territoire ce vendredi, jour de la fête des Anděla et Angelika. Quelques précipitations sont possibles dans l’est et le sud du pays. Les températures varient entre 6 °C et 9 °C pour les maximales.

L’Union européenne est la meilleure prévention pour éviter qu’il soit de nouveau décidé du sort d’un Etat sans son accord, comme cela a été le cas pour la Tchécoslovaquie. Tel a été le message du Premier ministre tchèque lors de sa visite, ce jeudi, du bâtiment dans lequel les Accords de Munich ont été signés en 1938. Conclus entre l'Allemagne, la France, le Royaume-Uni et l'Italie à l'issue de la conférence de Munich en septembre 1938, ces accords avaient scellé la fin de la République tchécoslovaque comme État indépendant, en permettant à Hitler d'annexer les régions peuplées d'Allemands de la Tchécoslovaquie, et ce afin de résoudre la crise dite des Sudètes. « Les Accords de Munich constituent un moment tragique et immensément amer dans l’histoire du peuple tchèque. Un Etat démocratique et humaniste au centre de l’Europe a alors été sacrifié en pensant que cela empêcherait l’éclatement d’une guerre mondiale », a déclaré Bohuslav Sobotka. De son côté, Horst Seehofer, le ministre-président de la Bavière, a qualifié ces Accords de « honte historique ».

Zdeněk Štybar (Etixx-Quick Step) a remporté, ce jeudi, la deuxième étape de Tirreno – Adriatico disputée entre Camaiore et Pomarance et longue de 207 km. Après avoir attaqué à quelques kilomètres de l’arrivée, le coureur tchèque de l’équipe belge Etixx-Quick Step a devancé le Slovaque Peter Sagan (Tinkoff) et le NorvégienEdvald Boasson Hagen (Dimension Data). Grâce à cette victoire, sa première de la saison, et aux bonifications, Štybar s'est également emparé de la tête du classement général. Il compte neuf secondes d'avance sur le Belge Greg Van Avermaet (BMC). Cinq étapes figurent encore toutefois au programme de Tirreno – Adriatico.