Après le gouvernement, les sénateurs tchèques ont, eux aussi, dit « non
» aux efforts de la Commission européenne de réformer le système de
répartition des demandeurs d’asile entre les pays membres de l’UE.
Comme les propositions précédentes, ce nouveau projet, présenté en mai
dernier, envisage d’introduire au règlement appliqué à présent un
mécanisme de solidarité temporaire en cas de forte pression migratoire.
Nouvellement, les pays pourraient néanmoins échapper à cette obligation
en payant 250 000 euros par migrant refusé. « Il s’agit d’un nouveau
type de quotas migratoires », a indiqué le chef de la diplomatie
tchèque, Lubomir Zaoralek, tout en ajoutant que la République tchèque
soutiendrait le projet si la répartition des migrants était volontaire.
Depuis le début, le gouvernement tchèque est opposé au système de
répartition par quotas des migrants parmi les pays membres.