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Le ministère de l'Intérieur prévoit d'envoyer une aide financière de l'ordre de 20 millions de couronnes, environ 740 000 euros, à la Serbie dans le cadre de la dite crise des réfugiés. Cet argent, dont l'envoi va être discuté par le gouvernement, doit notamment être utilisé pour acquérir différents véhicules destinés à la police aux frontières. Prague a déjà fourni une aide similaire l'an passé, d'un montant deux fois inférieur. Il s'agissait là aussi d'acheter ce type de matériel mais également d'apporter un financement au Commissariat pour les réfugiés et les migrants, structure qui gère les demandes d'asile et les centres de transit. L'argent tchèque a été dépensé pour l'équipement de ces centres ainsi que pour le recrutement de psychologues et de traducteurs. La Tchéquie a déjà accordé des aides financières similaires à la Macédoine et à la Grèce.

Toutes les régions tchèques sont logées au même tarif ce samedi, malgré le jour de fête des Alžběta : le ciel est couvert et il pleut périodiquement. Les températures maximales ne dépassent pas 9 °C à l'ouest du pays, 12 °C à l'est.

Les prix des appartements augmentent en République tchèque et en de nombreux endroits la demande excède l'offre. Sur la base des statistiques des agences immobilières et des promoteurs immobiliers, l'agence de presse ČTK constate par exemple une hausse des prix des appartements neufs à Prague de l'ordre de 4% au troisième trimestre. C'est traditionnellement dans la capitale tchèque, mais également à Brno et Hrádec Králové que les prix de l'immobilier sont les plus élevés. La tendance ne concerne cependant pas seulement ces villes et touchent aussi les anciens appartements. Cela s'expliquerait en grande partie par le faible niveau des taux d'intérêts des prêts immobiliers. Ils sont ainsi accessibles à plus de personnes et beaucoup d'entre elles en profitent pour investir dans le secteur.

Les ressortissants de pays de l'Union européenne vivant en République tchèque avec un titre de séjour temporaire pourraient bientôt obtenir le droit de voter aux élections municipales. D'après le quotidien Mladá fronta Dnes, qui rapporte l'information ce vendredi, le ministère de l'Intérieur soutient en effet une modification de la loi électorale dans ce sens, un changement motivé par une décision de justice indiquant que les citoyens européens devraient avoir le droit de voter aux élections locales et européennes partout au sein de l'UE. C'est le tribunal régional de Brno qui a ainsi donné raison à un ressortissant slovaque qui soulignaient le fait que ce droit de vote aux municipales existe dans d'autres Etats de l'UE. 118 000 résidents étrangers en Tchéquie sont concernés par la nouveauté.

La municipalité de Prague pourrait être confrontée à l'horizon 2020 à une pénurie de places disponibles pour les enfants dans les écoles primaires. D'après un rapport réalisé à la demande de la ville, les générations nées entre 2004 et 2010, peu nombreuses, vont faire leur entrée dans le système scolaire et on peut s'attendre à une stagnation voire à une baisse des effectifs dans les écoles primaires d'ici à 2020. Cependant, la population de la capitale a augmenté ces dernières années en raison du nombre de personnes venues s'y installer et la capacité d'accueil des écoles primaires de certains quartiers devrait être insuffisante. La municipalité de Prague table donc sur la construction de nouveaux établissements et, dès l'an prochain, 750 millions de couronnes, environ 28 millions de couronnes, seront mobilisées à cet effet.

Pour Bohuslav Sobotka, l'idée qu'il ne pourrait pas cumuler les fonctions de premier ministre et celles de président du parti social-démocrate est un "non-sens". C'est la proposition faite par Jiří Zimola, le président de la région de Bohême du Sud, dans un entretien pour l'hebdomadaire Týden. D'après lui, M. Sobotka tâtonne et n'a pas de plan précis pour relancer la social-démocratie après la déroule électorale aux régionales et sénatoriales du mois d'octobre dernier. Dans un communiqué envoyé à l'agence de presse ČTK, le premier ministre rejette ces allégations et considère que la proposition du M. Zimola ne peut conduire qu'un affaiblissement du parti social-démocrate et profiterait au mouvement ANO d'Andrej Babiš. Il ajoute que la question de la direction de la social-démocratie serait discutée durant le congrès du parti au mois de mars prochain.

Quatre anciens opposants au régime communiste et un survivant des camps de concentration durant la Deuxième Guerre mondiale ont été mis à l’honneur lors d’une cérémonie qui s’est tenue jeudi soir au Théâtre national à Prague. Ludmila Váchalová, Jitka Malíková, Anton Tomík, Rudolf Dobiáš et Jiří Brady ont reçu le prix Mémoire de la nation. Décerné depuis 2010 par l’association Post Bellum le 17 novembre, « Journée de lutte pour la liberté et la démocratie », ce prix récompense l’engagement individuel pour la liberté et le respect de la dignité humaine au cours du XXe siècle.

L’association Post Bellum récompense depuis 2001 différentes personnes qui « durant leur vie ont démontré que l’honneur, la liberté et la dignité humaine ne sont pas des mots vides de sens ». En coopération notamment avec l’Institut pour l’étude des régimes totalitaires, Post Bellum gère une base de données accessible en ligne qui regroupe actuellement quelque 5 500 témoignages de personnes originaires de différents pays européens.

La patineuse de vitesse Martina Sáblíková a démarré la nouvelle saison comme elle avait achevé la précédente : victorieusement. A Nagano (Japon) ce vendredi, la Tchèque a remporté le 3 000 mètres en 4’03’’57 et avec près d’une seconde d’avance sur la Néerlandaise Antoinette de Jong, signant ainsi déjà son deuxième succès en Coupe du monde de la saison après celui acquis à Harbin (Chine) sur la même distance la semaine dernière. Il s’agit de la 44e victoire de sa carrière en Coupe du monde. Triple championne olympique, multiple championne du monde, Martina Sáblíková possède ainsi déjà une nette avance en tête du classement général de la Coupe du monde sur les longues distances (3 000 et 5 000 mètres), un classement qu’elle a déjà remporté à dix reprises par le passé.

Ce jeudi était jour de fête en République tchèque. Les Tchèques ont célébré le 27e anniversaire de la première des manifestations de la révolution dite de velours, qui a abouti à la chute du régime communiste en Tchécoslovaquie en 1989. Officiellement « Jour de la lutte pour la liberté et la démocratie » selon le calendrier, le 17 novembre est aussi une date importante dans l'histoire tchèque également parce qu'elle correspond à la fermeture des universités tchèques par les autorités du Reich, suite à de grandes manifestations étudiantes contre l'occupation nazie en 1939. C'est d‘ailleurs notamment pour commémorer cet événement qu'avait initialement été organisée la manifestation du 17 novembre 1989.

Une majorité des Tchèques (66%) affirment être satisfaits ou plutôt satisfaits des changements intervenus dans leur pays depuis la chute du régime communiste en 1989 et que le changement de système « valait le coup ». Tel est un des principaux enseignements qui ressortent du dernier sondage mené en octobre par le Centre pour l’étude de l’opinion publique (CVVM), dont les résultats ont été publiés ce jeudi. 22% des personnes interrogées pensent le contraire. Toutefois, seuls 38% estiment que les conditions de vie en République tchèque sont meilleures aujourd’hui qu’elles ne l’étaient en 1989, tandis que 17% pensent que c’était « mieux avant ». Un tiers environ sont sans avis. Si une majorité de gens affirment que les possibilités d’étudier, de travailler et de voyager se sont améliorées, en revanche ils regrettent une dégradation de la sécurité et une augmentation de la criminalité.