Infos | Tous les articles

Le système de quotas obligatoires de répartition de migrants et l’introduction des sanctions financières visant les pays qui refusent d’accueillir des réfugiés sont inacceptables pour la République tchèque, ainsi que pour la Slovaquie. Cette affirmation résulte d’une rencontre du président du Sénat tchèque, Milan Štěch, avec le président de la Chambre slovaque des Députés, Andrej Danko. Il ne s’agissait cependant pas de l’unique réunion tchéco-slovaque ce lundi. En effet, les ministres de la Santé de la République tchèque et de la Slovaquie, respectivement Svatopluk Němeček et Tomáš Drucker, ont discuté de possibles solutions communes qui permettraient de résoudre la crise des soins médicaux et la pénurie des médecins dans les deux pays en question.

Les crises auxquelles fait face l’Europe à l’heure actuelle doivent être gérées au niveau européen. C’est ce qu’ont déclaré le chef de la diplomatie tchèque, Lubomír Zaoralek, et la vice-présidente de la Commission européenne, Kristalina Gueorguieva, lors de la session d’ouverture du Sommet européen de Prague ce lundi dans la capitale tchèque. Comme lors des éditions précédentes, la crise migratoire et l’avenir de l’espace Schengen sont quelques-uns des principaux thèmes de cette conférence qui s’achèvera ce mercredi par une rencontre des Premiers ministres des pays du groupe de Visegrád (République tchèque, Slovaquie, Pologne, Hongrie). La situation économique en Europe, la lutte contre le terrorisme, les conséquences d’un possible « Brexit » ou l’influence croissante de la Russie figurent également au programme.

Les taxes sur le tourisme pourraient nouvellement doubler et devenir obligatoires. C’est au moins ce que résulte d’un nouveau projet préparé par le ministère du Développement régional. Ces taxes de séjour au montant maximal de 27 couronnes (environ un euro) par personne par nuit seraient obligatoires pour tous les hôtels, pensions et autres établissements d’hébergement. Selon le ministère, elles permettraient ainsi d’augmenter les revenus des communes qui décideraient ensuite comment investir cet argent. Si la proposition est approuvée, elle entrera en vigueur au cours de l’année prochaine.

Le colonel Zdenek Šiman est devenu le nouveau chef de la sécurité présidentielle. Il a ainsi remplacé Petr Dongres qui a perdu la confiance de Miloš Zeman après l’affaire du caleçon rouge et a été démis de ces fonctions en septembre dernier. L’information a été confirmée par le porte-parole de la direction de la police Josef Bocán. Conçu par le collectif Ztohoven, le remplacement sur le toit du Château de Prague de l’étendard présidentiel par un caleçon géant entendait dénoncer un président « qui n'a honte de rien ». Par ailleurs, des poursuites judiciaires sont engagées contre trois hommes du collectif Ztohoven pour trouble à l’ordre public, vol et dégradation du bien d’autrui.

A la fin de l’année passée, les Etats du monde devaient 37,1 milliards de couronnes (1,37 milliards d’euros) à la République tchèque. Il s’agit d’une légère augmentation par rapport à l’année précédente où le montant des créances étrangères a atteint 35 milliards de couronnes (1,29 milliards d’euros). Ces chiffres ont été communiqués par le ministère des Finances. C’est Cuba qui est actuellement le plus grand débiteur avec une dette de plus de 6,9 milliards de couronnes (près de 255 millions d’euros). L’Etat tchèque a néanmoins prêté également à d’autres pays, dont par exemple des pays de l’ex-Yougoslavie, le Soudan, l’Irak, l’Iran ou la Russie.

L’OCDE recommande à la République tchèque d’améliorer la productivité au travail et la qualité des services publics pour augmenter le niveau de vie. L’institution conseille également d’améliorer le niveau de qualification des employés afin de voir les salaires augmenter. Dans son rapport présenté ce lundi, l’OCDE constate que la situation en République tchèque est semblable à celle dans d’autres pays, à savoir que la croissance de la productivité depuis la crise a pris du retard par rapport à la tendance globale dans le monde, empêchant ainsi une croissance plus rapide du PIB. Pour y parvenir, un renforcement de la concurrence sur le marché intérieur, une plus grande mobilité de la main-d’œuvre et une meilleure gestion des entreprises sont souhaités. Par ailleurs, toujours selon le même rapport, un soutien plus important du gouvernement à la recherche et au développement permettrait d’améliorer la compétitivité et la productivité des sociétés tchèques. Pour autant, l’OCDE qualifie la situation macroéconomique de la République tchèque de « bonne » et l’état des finances publiques de « satisfaisant », tandis que la qualité de vie est « élevée » en de nombreux points.

Le montant du salaire mensuel brut moyen en République tchèque s’est élevé à 26 480 couronnes (980 euros) au cours du premier trimestre de cette année. Il s’agit d’une augmentation de 1 119 couronnes (41 euros) et d’une croissance nominale de 4,4 % en l’espace d’un an. En tenant compte de l’inflation, il s’agit également d’une hausse réelle de 3,9 %. Les chiffres ont été publiés par l’Office tchèque des statistiques (ČSÚ), ce lundi. Environ deux tiers des employés dans le pays perçoivent un salaire inférieur à cette moyenne, notamment ceux travaillant en dehors de Prague, et dans les petites entreprises possédant moins de 20 employés. Dans la capitale, le montant du salaire moyen, le plus élevé dans le pays, était de 32 934 couronnes (1 220 euros), soit une baisse réelle de 1,2 % en l’espace d’un an. A noter que Prague est la seule région du pays à enregistrer une baisse des revenus de sa population. En hausse de 6,5 %, le revenu médian, qui reflète mieux la réalité et le montant réel des revenus d’une population, s’est lui élevé à 22 533 couronnes (835 euros) pour l’ensemble du pays.

A quelques jours de l’ouverture de la phase finale du championnat d’Europe de football, le Parlement européen à Strasbourg accueille, à partir de ce lundi, une exposition consacrée à Josef Masopust, élu meilleur footballeur tchèque du XXe siècle. Le Ballon d´or France Football qui lui a été décerné en 1962 est notamment exposé. Le vernissage de l’exposition, ce mardi, se tiendra en la présence d’Antonín Panenka, auteur du tir au but victorieux qui a permis à la Tchécoslovaquie d’être sacrée championne d´Europe il y a 40 ans de cela. Ouverte jusqu’au 10 juin, l’exposition retrace la vie et présente l’héritage laissé par le « gentleman du football » qu’était Josef Masopust. Sur dix-neuf panneaux, l´histoire de Masopust illustre l’importance du sport pour le développement personnel et l´inclusion sociale, ainsi que comme moyen de lutte contre la haine et la radicalisation. Née de l´initiative et avec le soutien de la vice-présidente de la Commission culture et éducation du Parlement européen, Michaela Šojdrová, l’exposition est organisée par le Club des amis de Josef Masopust en coopération avec la Fédération tchèque de football.

Une exposition présentant l’œuvre du grand photographe tchèque Josef Sudek sera ouverte au public ce mardi au Jeu de Paume, un centre d’art situé dans le jardin des Tuileries. Intitulée « Le monde à ma fenêtre », la rétrospective est organisée par l’Institut canadien de la photographie du Musée des Beaux-Arts du Canada, en collaboration avec le Jeu de Paume pour la présentation à Paris, et en partenariat avec le Centre tchèque de Paris. Il s’agit de la première exposition de cette ampleur en France qui resitue le travail et la vie de Josef Sudek (Kolín, 1896 – Prague, 1976) dans le contexte pragois de la première moitié du XXe siècle, imprégné de l’intense vie artistique de la capitale tchèque. À travers une sélection de 130 œuvres couvrant l’ensemble de la carrière de l'artiste, de 1920 à 1976, l’exposition, qui refermera ses portes le 25 septembre, se propose d’examiner comment la photographie de Josef Sudek reflète sa relation au monde environnant.

C’est un temps largement ensoleillé et chaud qui règne sur l’ensemble du territoire ce lundi, jour de la fête des Norbert. Cette tendance se maintiendra au moins jusqu’au milieu de la semaine. Les températures varient entre 22° C à Liberec (Bohême du Nord) et 25° C à Brno (Moravie du Sud) pour les maximales.