Le syndicat des transports routiers a lancé, ce mercredi, un préavis de
grève, avec pour objectif de dénoncer des bas salaires des chauffeurs de
bus. Ces derniers se plaignent que seule une petite partie des employeurs
dans ce secteur, donc le plus souvent des régions, respectent la hausse
des salaires minimum de 71 à 98 couronnes par heure (de 2,6 à 3,6 euros).
Or, ce changement a été prévu par le gouvernement déjà pour le mois de
janvier dernier. Les syndicalistes ont annoncé que les quelque 11 000
chauffeurs de bus étaient prêts à faire grève. Les régions, pour leur
part, argumentent par le manque d’argent et invitent le gouvernement à
leur accorder une aide. La position du cabinet reste pour l’instant
incertaine : si le Parti social-démocrate est favorable à un meilleur
soutien de la part de l’Etat, cette idée déplaît au mouvement ANO, et
notamment à son leader, le ministre des Finances Andrej Babiš. La
décision d’organiser ou non un mouvement de protestation sera prise
lundi prochain, après une rencontre entre le gouvernement et les
représentants de l’Association des régions, a fait savoir le président
du syndicat, Luboš Pomajbík.