L'ambassadeur tchèque en poste à Pékin, Bedřich Kopecký, a
cosigné une lettre adressée au gouvernement chinois pour qu'une
enquête soit conduite sur des cas supposés de torture sur des militants
des droits de l'homme. Les médias tchèques se font l'écho de
l'envoi de ce texte, par onze pays au total, la plupart européen dont
la France, dont le contenu n'a pas été révélé et au sujet duquel
la diplomatie tchèque n'a visiblement pas cherché à communiquer.
Interpellé par des journalistes du site HlídacíPes.org, le ministère
des Affaires étrangères confirme avoir donné des instructions pour que
Bedřich Kopecký signe cette lettre, indiquant que la défense des droits
de l'homme reste l'un des axes prioritaires de la politique
étrangère tchèque. A l'automne dernier, quatre hauts dirigeants
tchèques, dont le chef d'Etat et le premier ministre, avaient
adressé un message d'excuse à Pékin après la rencontre entre le
ministre de la Culture Daniel Herman et le dalaï-lama.