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Le Premier ministre Bohuslav Sobotka, ainsi que le président social-démocrate de la Chambre des députés Jan Hamáček, ils ont tous deux félicité Emmanuel Macron pour sa victoire « nette » au second tour de l’élection présidentielle française. Le chef du gouvernement tchèque s’est réjoui que les électeurs aient choisi « une France qui restera un pays membre fier et fort de l’Union européenne ». Les Français ont choisi non seulement leur président, mais aussi un avenir européen, a tweeté le chef de la diplomatie tchèque Lubomír Zaorálek. Il a salué l’élection d’un président qui « promeut une France forte jouant un rôle constructif au sein de l’Europe ». Le vice-Premier ministre chrétien-démocrate Pavel Bělobrádek, lui aussi, s’est réjoui de l’élection d’un président français « proeuropéen », espérant qu’Emmanuel Macron comprenne les problèmes des membres plus nouveaux de l’UE.

Plus réticent, le ministre des Finances Andrej Babiš estime qu’Emmanuel Macron « aura du mal à faire évoluer la situation économique de la France ». Le chef du mouvement ANO a également remarqué que les opinions du nouveau président français sur les questions de la migration et de l’intégration européenne étaient « irréalistes ».

Côté opposition, les présidents du TOP 09 et du parti communiste ont salué la victoire du candidat centriste, tandis que le chef du parti ODS Petr Fiala, quant à lui, a déclaré qu’Emmanuel Macron « n’apportait aucune solution adéquate face à la crise de l’UE ».

La branche tchèque du PEN Club international a rouvert, samedi, à Budislav, dans la région de Svitavy (Bohême de l’Est), la Maison des frères Čapek qui avait subi une rénovation importante. Construite sous l’impulsion de l’écrivain Karel Čapek (1890-1938), la villa servait, avant la Deuxième Guerre mondiale, de lieu de rencontre des écrivains tchécoslovaques. Le bâtiment rénové offre désormais un service d’hébergement. Il abrite aussi une exposition dédiée à Karel Čapek et à son frère, l’écrivain, peintre et illustrateur Josef Čapek (1887-1945).

Le ministre des Finances Andrej Babiš a convoqué, ce dimanche, une conférence de presse à Průhonice, près de Prague, pour s’exprimer sur l’affaire des enregistrements de ses conversations privées publiés voilà quelques jours dur Internet. Dans ces enregistrements, Andrej Babiš discute avec un journaliste de Mladá fronta Dnes, un quotidien appartenant au groupe Mafra dont le ministre était jusqu’à récemment propriétaire. Leurs conversations ont porté sur des articles préparés par le journaliste sur différents politiciens tchèques, notamment du parti social-démocrate, le plus grand rival du mouvement ANO d’Andrej Babiš. Selon ce dernier, la publication des enregistrements serait « une provocation, un complot organisé par des structures criminelles, peut-être même par le milieu politique et le Premier ministre Bohuslav Sobotka. » Andrej Babiš estime que l’affaire est censée détourner l’attention publique des « scandales de corruption au ministère de l’Education, dans le football et dans le sport en général. »

Lundi 8 mai est un jour férié en République tchèque : les Tchèques, eux aussi, célèbrent la fin des combats de la Deuxième Guerre mondiale. Le temps restera variable, plus nuageux et pluvieux en Bohême (ouest) et plus ensoleillé en Moravie (est). Les températures seront comprises entre 12 et 16°C pour les maximales.

Plus de dix mille coureurs de 88 pays ont pris part, ce dimanche, à la 23e édition du Marathon de Prague, remporté par l'Ethiopien Gebretsadik Abraha et la Kényane Valary Jelemi Aiyabei, qui a signé, quant à elle, un nouveau record de l'épreuve. Abraha, qui a été le premier coureur éthiopien depuis cinq ans à s’être imposé, a coupé la ligne d'arrivée après 2h08 :47, avec une seule seconde d'avance sur son compatriote Bazu Worku. Valary Jelemi Aiyabei l'a emporté en 2h21:57, sous un temps doux et ensoleillé. Chez les Tchèques, la victoire est revenue à Petr Pechek.

Invité, dimanche, au côté des présidents de quatre autres partis parlementaires sur le plateau de la Télévision tchèque, le Premier ministre et chef de la social-démocratie Bohuslav Sobotka a une fois de plus insisté sur le limogeage du ministre des Finances Andrej Babiš, soupçonné de fraude fiscale. Les multiples conflits d’intérêts du milliardaire et chef du parti gouvernemental ANO Andrej Babiš qui, pour sa part, a refusé de participer à ce débat télévisé, ont poussé Bohuslav Sobotka a annoncer, cette semaine, sa démission ainsi que celle de son cabinet. Suite à un conflit avec le président Miloš Zeman, prêt à accepter seulement le départ du Premier ministre, Bohuslav Sobotka a finalement retiré la démission du gouvernement, pour demander uniquement le renvoi du ministre des Finances. Bohuslav Sobotka souhaite que le président Zeman ne tarde pas à limoger Andrej Babiš. Dans le cas contraire, le chef du gouvernement se dit prêt à s’adresser aux juristes spécialisés en droit constitutionnel.

Le film franco-suisse « Ma vie de courgette » du réalisateur Claude Barras et « Louise en hiver », un long métrage de Jean-François Laguionie, ont remporté, samedi soir, le Grand prix du festival du film d’animation Anifilm. Organisé du 2 au 7 mai à Třeboň, petite station balnéaire en Bohême du Sud, Anifilm a accueilli 27 000 spectateurs. Près de 500 courts et longs métrages pour enfants et adultes ont été projetés, dont 132 dans le cadre des sections compétitives. Le festival a également primé des films des étudiants, des clips et des jeux vidéo. Plusieurs personnalités du cinéma d’animation ont été invités à Třeboň, par exemple les réalisateurs Stéphane Aubier et Adam Elliot.

Après une lourde défaite (1-4) face aux tenants du titre canadiens, la République tchèque a maîtrisé son deuxième match au championnat du monde de hockey sur glace de Paris, samedi, en surclassant la Biélorussie 6-1. Le capitaine Jakub Voráček, ainsi que ses coéquipiers Vrána, Gudas, Červenka, Šimek, et Kempný ont tous contribués à ce large succès. Lundi, les Tchèques affronteront la Finlande. La Biélorussie, quant à elle, sera l'adversaire des Bleus vendredi prochain.

Dans un entretien paru dans l’édition de samedi du quotidien Právo, le Premier ministre social-démocrate Bohuslav Sobotka a déclaré qu’il existait, selon lui, « un pacte de partage du pouvoir » entre le président de la République Miloš Zeman et le vice-Premier ministre et ministre des Finances Andrej Babiš, dont les supposés délits fiscaux ont provoqué l’actuelle crise politique en République tchèque. Une information rejetée par le porte-parole du président, Jiří Ovčáček. Le ministre et président du mouvement ANO Andrej Babiš, quant à lui, a réagi en indiquant que le Premier ministre ne respectait pas l'accord de coalition conclu par trois partis gouvernementaux (le parti social-démocrate, ANO et les chrétiens-démocrates). Souhaitant d’abord la démission son cabinet, à cause d’importantes évasion fiscales imputées à Andrej Babiš, Bohuslav Sobotka a finalement décidé de retirer la démission et de demander le renvoi du ministre Babiš.

Un tiers de sénateurs tchèques critiquent le président Miloš Zeman pour avoir « méprisé la Constitution ». Dans une déclaration commune publiée vendredi, ils s’opposent à des attaques personnelles de Miloš Zeman à l’encontre du Premier ministre Bohuslav Sobotka, lors d’une conférence de presse, jeudi, au Château de Prague, ainsi qu’à l’interprétation qu’avait fait le chef de l’Etat de la démission annoncée du gouvernement en indiquant que seul Bohuslav Sobotka devait quitter ses fonctions et non pas le cabinet entier. Les sénateurs en question y indiquent être prêts à agir en portant plainte contre le président auprès de la Cour constitutionnelle.