La partition de la Tchécoslovaquie a profité aux deux nouveaux pays, la
Slovaquie comme la République tchèque. C’est ce qu’a déclaré
l’ancien président Václav Klaus dans un entretien pour l’agence de
presse ČTK. Il y a vingt-cinq ans de cela, Václav Klaus, qui était alors
président du gouvernement tchèque, avait mené les négociations pour la
partie tchèque suite à l’adoption, en juillet 1992, de la déclaration
de souveraineté par le Conseil national slovaque, qui avait abouti,
quelques mois plus tard, à la dissolution de la République fédérale
tchèque et slovaque et à la transformation de l'État
tchécoslovaque en deux États indépendants. Sans regrets, Václav Klaus
affirme être convaincu que cette partition a participé à l’excellence
actuelle des relations entre Prague et Bratislava et a réduit les
problèmes qui auraient dû être résolus si l’Etat commun avait été
conservé. Toujours selon lui, il convient de considérer aujourd’hui la
dissolution comme un fait historique et rien d’autre.