Le ministère tchèque de l'Environnement a réagi à l'adoption
lundi matin du nouveau rapport du Groupe d’experts intergouvernemental
d’études sur l'évolution du climat (GIEC), très pessimiste sur
l'évolution du climat et sur ses conséquences pour la vie humaine si
les Etats ne prennent pas des mesures radicales pour limiter la montée des
températures. "La République tchèque attend que la proposition de
stratégie à long terme de l'Union européenne de réduction des gaz
à effet de serre, qui doit être présentée par la Commission européenne
avant le sommet COP24 de Katowice, reflète les conclusions du nouveau
rapport du GIEC", a indiqué Pavel Zámyslický, lequel est en charge
du département de l'énergie et de la protection du climat au
ministère. Selon lui, ces perspectives, qui doivent définir des objectifs
dans tous les secteurs d'ici à 2050, seront ensuite débattues et
intégrées à une politique nationale.
D'après le rapport du GIEC, même avec une limitation drastique des
émissions de gaz à effet de serre pour limiter le réchauffement à 1,5
°, les conséquences seraient très importantes pour la Terre et ses
habitants. Les Etats du monde, dont très peu sont engagés sur la voie des
engagements pris dans le cadre de l'accord de Paris, sont actuellement
sur une trajectoire de réchauffement plus proche des 3 °, avec des
implications dramatiques pour les espèces vivantes de la planète. En
République tchèque, le débat sur le réchauffement climatique est
pourtant très secondaire.