En moyenne, en République tchèque, les femmes touchent des salaires
inférieurs de 22 % à ceux des hommes. C'est le deuxième pire écart
au sein de l'Union européenne, ainsi que l'a déclaré ce
vendredi la ministre du Travail et des Affaires sociales, la
sociale-démocrate Jana Maláčová, à l'occasion de la
"Journée européenne de l'égalité salariale". Celle-ci
tombe cette année ce samedi 3 novembre et marque le moment où les femmes
ne sont symboliquement plus rémunérées, si l'on considère les
différences de salaires vis-à-vis des hommes. "Quand on regarde le
salaire moyen, les chiffres sont alarmants, c'est une différence
salariale de l'ordre de 7 000 couronnes (environ 270 euros). Sur une
année, cela correspond à près de 80 000 couronnes (3 100 euros)", a
fait savoir la ministre.
D'après elle, pour lutter contre ces inégalités, il faut faire en
sorte que les femmes qui le désirent puissent travailler, évoquant les
difficultés liées à la maternité et au retour à l'emploi, avec
des mesures pour la création de crèches et de "groupes
d'enfants", des dispositifs permettant la garde des enfants au
sein des entreprises.
Au niveau européen, les femmes touchent en moyenne 16,2 % de moins que les
hommes selon les chiffres de l'agence Eurostat.