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L'actrice Jana Štěpánková est décédée mardi à l'âge de 84 ans de suites d'une grave maladie. Elle était une artiste très populaire auprès des Tchèques qui la connaissaient bien pour ses dizaines de rôles joués tant au théâtre, qu'au cinéma ou à la télévision. Pendant près de trente ans, à partir de 1972, elle avait été membre du théâtre Na Vinohrady.

Elle était née en septembre 1934 à Žilina, dans l'actuelle Slovaquie, dans une famille d'artistes puisque sa mère était également actrice et son père comédien. Jana Štěpánková était également l'arrière-petite-fille du poète tchèque Vítězslav Hálek.

Treize mineurs sont morts et trois autres ont été gravement blessés dans une explosion survenue jeudi après-midi dans la mine ČSM de la ville de Karviná, laquelle est située en Moravie-Silésie, non loin de la frontière polonaise. Parmi les victimes, douze sont de nationalité polonaise et une de nationalité tchèque. Les chefs des gouvernements tchèque et polonais, Andrej Babiš et Mateusz Morawiecki, se sont rendus ce vendredi sur les lieux de l'accident. Les deux hommes ont exprimé leurs condoléances aux proches des victimes et offert de fournir une aide. En Pologne, une journée de deuil national a été décrétée pour dimanche. Le bilan est le deuxième plus tragique dans une catastrophe minière depuis 1990.

D'après Ivo Čelechovský, le porte-parole du groupe minier OKD, qui gère la mine, l’accident aurait été provoqué par un "coup de grisou", c'est-à-dire une explosion de méthane, survenue dans une galerie située à une profondeur de 880 mètres au-dessous du sol. Une commission spéciale va être mise en place pour élucider les causes exactes de la catastrophe. Bohuslav Machek, le porte-parole du Bureau minier tchèque, a estimé que la concentration de méthane devait être au moins 4,5 fois supérieure à la normale pour causer une telle tragédie.

D'autres dirigeants politiques ont exprimé leurs condoléances aux familles des victimes, tels que le chef de l'Etat Miloš Zeman ou le ministre de l'Intérieur et président de la social-démocratie Jan Hamáček. Un compte bancaire a été ouvert pour permettre de collecter des fonds pour venir en aide aux victimes.

Un homme originaire de Slovaquie et vivant depuis plusieurs années à Prague est accusé d'avoir voulu préparer un attentat terroriste et d'avoir fait la promotion de mouvements extrémistes. Placé en détention provisoire à la fin de l'année dernière, l'individu âgé de 25 ans devrait voir son cas jugé par le tribunal municipal de Prague. C'est le procureur Martin Bílý qui a communiqué ces informations à l'agence de presse ČTK.

L'homme se serait converti à l'islam en 2015 et, selon les enquêteurs, il aurait partagé sur sa page facebook du contenu faisant la promotion de l'organisation de l'Etat islamique ainsi que de l’Émirat du Caucase. Les policiers ont découvert chez lui des produits chimiques permettant de concevoir des explosifs ainsi que des vidéos expliquant comment fabriquer une bombe. Le suspect nie toute intention terroriste et affirme avoir voulu produire des feux d'artifice en vue de la Saint-Sylvestre.

Depuis le 28 octobre et la réouverture du bâtiment historique du Musée national, qui a subi pendant plusieurs années des travaux de rénovation, le prestigieux établissement a accueilli 200 000 visiteurs. Cette importante affluence, dont se félicite le Musée national sur son site internet, s'explique par la gratuité de l'entrée, en vigueur jusqu'à la fin de l'année. Ensuite, il faudra débourser 250 couronnes, environ 10 euros, pour visiter les collections du musée.

La date de sa réouverture n'a pas été choisie au hasard puisque le 28 octobre dernier coïncidait avec le centième anniversaire de la création de la République tchécoslovaque. Les travaux de rénovation ont duré trois ans et ont coûté environ 1,8 milliard de couronnes (70 millions d'euros).

Les vacances de Noël débutent sous un ciel peu clément ce samedi, jour de la fête des Šimon. Partout des averses sont au programme, au même titre, il faut le reconnaître, que les éclaircies. Les températures poursuivent leur hausse. Elles vont de 6 à 10 °C pour les maximales.

Les sénateurs ont appelé ce jeudi les représentants de l’Etat à prendre au sérieux les rapports annuels des services de renseignement et de prendre en compte leurs recommandations. La chambre haute du Parlement a soutenu cet appel général une semaine après les critiques du président tchèque vis-à-vis du service.

Pour le chef de l'Etat Miloš Zeman, le récent rapport du Service de renseignement et de sécurité (BIS) ne contient pas de preuve sur l'activité d'espions russes et chinois sur le territoire tchèque. Il a estimé que les conclusions de ce document étaient des « âneries ». Michal Koudelka, qui dirige le BIS, avait vivement rejeté ces allégations, déclarant que cette année les services de renseignement tchèques avaient contribué à démanteler un réseau d'agents russes opérant dans le pays.

La Fondation du Prince de Liechtenstein, qui administre une partie des biens de la famille Liechtenstein, a déposé 26 plaintes dans des cours de justice régionales de République tchèque, pour demander la restitution des biens immobiliers confisqués par l'Etat après la Seconde Guerre mondiale. Le conflit entre l'Etat tchèque et la Fondation avait déjà fait l'objet d'une plainte à la Cour constitutionnelle l'an dernier, qui n'a toujours pas été examinée. La Fondation affirme que l'Etat tchèque utilise de manière illégale les biens de la famille. Jusqu'à présent, les tribunaux tchèques ont rejeté ses plaintes.

Les immenses propriétés de la famille Liechtenstein, dont le complexe de Lednice-Valtice, classé à l'UNESCO, ont été confisquées après 1945 en vertu des décrets Beneš. Leur propriétaire, le prince Franz Joseph II de Liechtenstein, avait été alors considéré comme un collaborateur du régime nazi.

Les prix des carburants ont baissé pour la sixième semaine consécutive en République tchèque. D'après les données publiées par la société CCS, qui suit l'évolution de ces prix, il faut 32,14 couronnes (1,25 euro) pour se procurer un litre d''essence sans plomb 95, en baisse de 35 centimes. Le diesel se vend quant à lui à 32,66 couronnes (1,27 euro) pour un litre, en recul de 31 centimes. Ainsi, les prix de l'essence sont au même niveau qu'au mois de mai dernier. Ceux du diesel sont comparables avec les prix observés en septembre.

Selon les spécialistes du secteur, la baisse devrait se poursuivre durant les fêtes de fin d'année. Elle s'explique essentiellement par le cours du pétrole.

Le ministre tchèque des Affaires étrangères, le social-démocrate Tomáš Petříček, a réagi jeudi à l'annonce du président Donald Trump du retrait des troupes américaines engagées en Syrie, où il estime avoir vaincu l'Etat islamique. Le chef de la diplomatie tchèque considère qu'il s'agit d'une décision "surprenante dans une certaine mesure", même s'il comprend que Washington pense avoir atteint ses objectifs stratégiques. Tomáš Petříček espère maintenant une stabilisation de la situation en Syrie. "Dans le cas de la Syrie, il sera important d'avoir rapidement un processus politique, pour mettre fin au conflit et trouver un chemin vers la paix dans ce pays, d'où sont partis tant de réfugiés", a indiqué le social-démocrate.

La décision de Donald Trump a suscité de nombreuses critiques. L'Etat islamique ne serait en effet pas complètement éliminé et le retrait américain laisse les mains libres au pouvoir turc face aux combattants kurdes, lesquels ont largement contribué à la victoire face aux islamistes. Jeudi, le président américain a également annoncé un désengagement partiel en Afghanistan, entraînant la démission de son secrétaire à la Défense.

Le géant chinois des télécoms Huawei estime qu'il n'y aucune preuve que ses appareils présenteraient une menace de sécurité pour la République tchèque, comme le pense le Bureau national pour la sécurité cybernétique et d'information (NÚKIB), qui a émis une alerte à ce sujet en début de semaine. Dans un communiqué de presse, l'entreprise basée à Shenzhen dit vouloir se défendre contre les atteintes à sa réputation. "Nous ne tolérerons pas que notre image soit endommagée", a fait savoir Hu Houkun, l'un des dirigeants de Huawei. Après l'avertissement du NÚKIB, la société chinoise avait déjà demandé la publication de preuves.

Comme le contre-espionnage d'autres pays, et notamment des Etats-Unis, le Bureau national pour la sécurité cybernétique et d'information considère que les équipements des firmes Huawei et ZTE pourraient permettre aux services de renseignements chinois de collecter des informations dans les pays où elles sont présentes. Une réunion du Conseil de sécurité de l'Etat tchèque a lieu ce vendredi pour discuter de cette affaire.