Selon le quotidien tchèque Lidové noviny, le parti d’extrême-droite
SPD de Tomio Okamura et le nouveau mouvement initié par le magnat de la
presse Jaromír Soukup pourraient présenter une liste commune aux
prochaines élections européennes du mois de mai 2019, avec le soutien de
la présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen. Ce n’est pas la
première fois qu’émerge l’idée d’une large alliance européenne de
partis d’extrême-droite, unis par leur volonté d’en finir avec le
développement actuel de l’Union européenne, estime le commentateur
Zbynek Petráček dans l’édition de lundi du quotidien.
Ces spéculations avaient déjà vu le jour l’an dernier, quand Steve
Bannon, ancien chef du site d'informations ultra-conservateur
Breitbart et ancien conseiller de Donald Trump, avait fait une tournée en
Europe avec l’idée d’unir les partis populistes d’Europe. En 2017,
l’ancien président tchèque, Václav Klaus, eurosceptique notoire, avait
soutenu le parti nationaliste et d’extrême-droite allemand AfD, lors de
sa campagne électorale en Allemagne. En novembre dernier, la présidente
du Rassemblement national s’était rendue à Sofia, en Bulgarie où elle
avait rencontré des responsables d'autres formations européennes
nationales-populistes. Etaient représentés le parti bulgare Volya, le SPD
de Tomio Okamura, la Ligue italienne, le Vlaams Belang belge, et le parti
grec Nouvelle droite.