Selon l’information publiée ce lundi par le site Neovlivní.cz qui se
réfère à une source « digne de confiance », l’audit de la Commission
européenne concernant les subventions agricoles confirme le conflit
d’intérêt du Premier ministre Andrej Babiš. D’après le site, ce
rapport définitif, qui n’existe pour l’heure qu’en version anglaise,
constate que le chef du gouvernement continue de diriger le géant
agro-alimentaire Agrofert.
Ce lundi, le Premier ministre tchèque a une fois de plus réfuté les
soupçons de conflit d’intérêt qui pèsent sur lui. Il a répété
qu’il avait placé, en 2017, ses parts dans Agrofert, dont il était le
chef, dans deux trusts suite à l’entrée en vigueur en République
tchèque de la loi sur les conflits d’intérêts.
Ni le ministère de l’Agriculture ni les autres institutions concernées
n’ont confirmé la réception du rapport en question. Il s’agit du
deuxième rapport d’audit de la Commission européenne sur les affaires
d’Andrej Babiš : le premier a confirmé, en 2019, que le chef du
gouvernement tchèque avait abusé de sa position pour favoriser
l’obtention de fonds européens par le groupe Agrofert.