En Tchéquie, être vendeur ou cuisinier assure un emploi

Photo illustrative: Klára Stejskalová

Quelque 250 000 postes sont actuellement à pourvoir en République tchèque. D’après les informations publiées par le site et le journal Annonce, les postes vacants sont particulièrement nombreux pour les métiers de vendeur, de cuisinier et de serveur.

Photo illustrative: Klára Stejskalová
« Le salaire moyen pour le poste de vendeur, surtout dans les petites communes, ne dépasse pas 15 000 couronnes (590 euros). C’est trop peu étant donné la situation actuelle sur le marché du travail », explique Lenka Černá, directrice du journal Annonce. A l’échelle régionale, la pénurie de vendeurs est la plus prononcée dans la région de Bohême centrale.

A Prague, c’est notamment l’hôtellerie-restauration qui peine à trouver des candidats. Il n’empêche que ce secteur enregistre des difficultés de recrutement dans toutes les régions du pays. « Le marché du travail est pratiquement vide. Il est extrêmement difficile de trouver un serveur ou un cuisinier qualifié et qui aurait des qualités recuises », constate Lenka Černá.

Michal Mlejnek, chef-cuisinier au café-restaurant pragois Savoy, le confirme : « Nous accueillons souvent des candidats pour le poste de cuisinier, mais souvent, ils n’ont pas de qualités et de comportement exigés. Certains passent un entretien d’embauche, mais ne se présentent plus ensuite et ne nous préviennent même pas par téléphone. Quand il nous arrive d’embaucher un bon cuisinier par an, c’est un petit miracle », raconte-t-il.

Parmi les métiers qui recrutent le plus à Prague, on trouve aussi les aide-cuisiniers ou les spécialistes IT. Dans le reste du pays, ce sont les agents d’entretien qui sont également très demandés, ainsi que les ouvriers dans la construction mécanique.