Prague redoute les conséquences pour Škoda de l’affaire VW

C’est peut-être le plus grand scandale de l’histoire de l’industrie automobile : onze millions de véhicules Volkswagen ont été équipés d’un logiciel permettant de tromper les tests d’homologation écologique. Škoda, fleuron de l’industrie automobile tchèque, est une des douze marques de voitures, motos et camions du groupe Volkswagen. Et elle va d’une manière ou d’une autre subir les conséquences de cette « kolossale » affaire.

Comme le moteur en question est à 4 cylindres TDI de type EA189, parmi ces douze marques, le scandale peut toucher quatre marques (uniquement celles de voitures particulières): Volkswagen, Audi, Seat et Škoda.

Le ministre tchèque des transports Dan Ťok a déjà annoncé l’ouverture d’une enquête pour établir avec précision le nombre de véhicules concernés par la supercherie électronique développée par le groupe allemand basé à Wolfsburg.

Dan Ťok a indiqué que son ministère serait en contact avec les autorités allemandes ainsi que britanniques, car les voitures Škoda destinées au marché européen sont testées en Grande-Bretagne.

La firme Škoda Auto a indiqué avoir utilisé le moteur incriminé dans les années passées mais plus à l’heure actuelle.

Selon la presse les modèles concernés sont les Škoda:

- Fabia (1.6L)

- Octavia (2.0L)

- Superb (2.0L)

- Yeti (1.6L et 2.0L)

Et d’après le quotidien MF Dnes il s’agirait des modèles construits entre 2009 et 2013.

Le ministère tchèque des Transports a indiqué être prêt à contacter les propriétaires des véhicules concernés pour des contrôles gratuits et des potentielles modifications.

La France réclame également la tenue d'une enquête au niveau européen. Le groupe Volkswagen a provisionné 6,5 milliards d'euros dans ses comptes du troisième trimestre pour «pour couvrir les mesures nécessaires et d'autres efforts visant à regagner la confiance des clients».