Conférence internationale "L'Art et l'Archéologie du Vieil Empire"

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D'éminents archéologues d'Egypte, des Etats-Unis, du Japon et des pays de l'Union européenne participent à Prague à une conférence internationale intitulée "L'Art et l'Archéologie du Vieil Empire égyptien". Le professeur Miroslav Verner, qui, depuis plusieurs années, dirige l'équipe d'égyptologues tchèques à Abusir, nous a dit à ce propos:

"On peut considérer comme un grand succès le fait que la conférence consacrée à l'art et à l'archéologie du Vieil empire égyptien, donc à la période des constructeurs des pyramides, se tienne à Prague. Les interventions sont très précieuses et les participants représentent l'élite de l'égyptologie mondiale."

Sur quoi travaillez-vous, en ce moment, en Egypte?

"En Egypte, nous menons plusieurs projets de recherche à Abusir. Conformément au contrat de concession, nous travaillons sur trois grands projets. Le premier concerne la recherche des pyramides, le deuxième l'étude des sépultures non royales qui se trouvent en dehors des grandes pyramides, et le troisième projet est consacré aux grands complexes des tombes à fosse, appelées ainsi puisque creusées dans le sol, qui datent de l'ère dite tardive. Si les deux premiers projets touchent la période du 3e millénaire avant J.-C., le projet des tombes à fosse se situe au milieu du 1er millénaire, il est donc de 2 000 ans plus jeune. En dehors d'Abusir, nous poursuivons la prospection archéologique du petit oasis d'Al Hez, à 500 kilomètres au sud-ouest du Caire, au milieu du Désert noir. Cette prospection fait partie des fouilles archéologiques internationales qui se proposent de documenter les parties les plus menacées, dont l'oasis Al Hez, justement."

Quelle est la place de l'égyptologie tchèque par rapport à d'autres équipes de recherches en Egypte?

"Je pense qu'elle est très bonne. Dans la concurrence internationale, l'équipe tchèque est une équipe respectée, les résultats de notre travail sont positivement appréciés, et la présence des premiers spécialistes à la conférence pragoise en fournit aussi une preuve indirecte."