Plus d'emprunt des oeuvres d'art à l'étranger ?

L'emprunt à des galeries à l'étranger d'oeuvres d'art propriété de la République tchèque est un problème. Outre que l'assurance et le transport de l'oeuvre coûtent cher et constituent un risque, l'oeuvre s'expose à des saisies judiciaires. On a déjà vu, par exemple, tomber sous le coup d'une saisie, 8 tableaux de peintres cubistes tchèques exposés à Salsbourg, en Autriche. Un autre tableau a été saisi en Allemagne par la famille Liechtenstein et n'a été récupéré qu'après une bataille judiciaire de trois ans.

L'emprunt à des galeries à l'étranger d'oeuvres d'art propriété de la République tchèque est un problème. Outre que l'assurance et le transport de l'oeuvre coûtent cher et constituent un risque, l'oeuvre s'expose à des saisies judiciaires. On a déjà vu, par exemple, tomber sous le coup d'une saisie, 8 tableaux de peintres cubistes tchèques exposés à Salsbourg, en Autriche. Un autre tableau a été saisi en Allemagne par la famille Liechtenstein et n'a été récupéré qu'après une bataille judiciaire de trois ans.

En 2001, le ministre de la Culture, Pavel Dostal, a refusé d'autoriser l'exposition de certaines peintures tchèques à Paris dans le cadre de la Saison tchèque, au motif que des particuliers, en contentieux avec l'Etat tchèque, à cause, notamment, de la restitution postcommuniste de leurs biens, pourraient parfaitement obtenir une saisie judiciaire sur ces tableaux.

Aujourd'hui, plus que jamais, le ministère de la Culture envisage sérieusement de mettre fin à ce genre d'emprunt. Un problème délicat qui relève sans doute de la loi. En attendant, le directeur de la Galerie nationale, Milan Knizak, a, de son propre chef, suspendu tout emprunt et demandé, quand c'est possible, le rapatriement des oeuvres empruntées. Le tout est de savoir pourquoi avoir attendu aujourd'hui pour ce faire...

Auteur: Omar Mounir
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