18 sénateurs ont signé une plainte relative à l’annulation d’une manifestation d'opposants à la visite du président chinois à Prague

La Cour constitutionnelle traitera prochainement de l’abolition ou non d’une partie de la loi qui a permis à la police de fermer, lors de la visite du président chinois Xi Jinping à Prague en mars dernier, la place de Hradčany, ce qui a ainsi empêché la tenue d'une manifestation prévue contre la violation des droits de l’Homme en Chine. La plainte qui entend introduire des changements législatifs dans le domaine a été signé par 18 sénateurs, notamment des partis chrétien-démocrate et STAN (Maires et indépendants). C’est ce qu’a annoncé le vice-président du comité sénatorial en charge des droits de l’Homme, Jiří Šesták. Lors de la visite en question, la police a fermé plusieurs endroits à Prague, conformément à une loi qui permet de bloquer la circulation sur les voies publiques sans en indiquer les causes. Selon M. Šesták, on a ainsi « intervenu, d’une manière anticonstitutionnelle, au droit de réunion ».