Corruption : selon Transparency International, la situation continue de s’améliorer en République tchèque

La République tchèque poursuit sa remontée à une position plus honorable dans l’Indice de perception de la corruption publié chaque année par l’ONG Transparency International. Avec un total de 59 points sur une échelle de 0 à 100 (qui est l’indice minimal), elle figure à 38e place pour l’année 2018 en compagnie de Chypre et de Lituanie, soit une progression de quatre places par rapport à 2017. Le Danemark (indice de 88) succède à la Nouvelle-Zélande tout en haut de ce classement, suivie de la Norvège, de la Suède et de la Suisse qui complètent le podium. En queue de peloton on trouve la Somalie, la Syrie et le Sud-Soudan. Dans le cadre de l’Union européenne, la République tchèque présente toutefois un indice inférieur à la moyenne des Vingt-Huit (65).

L’Indice de perception de la corruption est basé sur des enquêtes réalisées dans 180 pays avec des hommes d’affaires, des analystes de risques et des universitaires. Ces derniers évaluent, entre autres, la capacité des institutions gouvernementales à réprimer la corruption, l’efficacité des mesures adoptées ou le taux d’abus de pouvoir.