Interrogations autour de la présidence européenne de la RT

Mirek Topolanek refuse l'éventualité de renforcement du rôle de la zone euro. Le vice-Premier ministre tchèque Alexandr Vondra a dénoncé jeudi dans un communiqué virulent toute volonté de restreindre le rôle de Prague pendant la prochaine présidence tournante de l'Union européenne, au premier semestre 2009. « Personne ne peut annuler la Présidence tchèque. On ne peut pas changer les règles officielles du jeu sans que tout le monde soit d’accord », peut-on lire dans ce communiqué. Il dénonce « les spéculations sur l'extension éventuelle de la Présidence française », faisant allusion au projet prêté à Paris de présider l'Eurogroupe pour faire face à la crise financière et économique. Ces déclarations répondent également à une série d'articles en Allemagne, en Autriche et en France mettant en question les capacités de leadership du gouvernement tchèque. La presse tchèque a notamment donné un large écho à un article du quotidien autrichien Kurier d'après lequel les voix sont de plus en nombreuses au sein de l'Union européenne, et plus particulièrement au parlement européen, pour demander que la présidence française soit prolongée au premier semestre 2009.