La Chambre des députés refuse de s’exprimer sur la révocation de Tomio Okamura de ses fonctions de vice-président

Les chrétiens-démocrates n’ont pas trouvé de soutien suffisant sur le sol parlementaire pour débattre de la révocation du chef du parti d’extrême droite SPD, Tomio Okamura, du poste de vice-président de la Chambre des députés. Le vote aurait dû avoir lieu lors de la session de la Chambre basse du Parlement mardi.

Même si la proposition faite par le parti chrétien-démocrate a été précédemment appuyée par 86 députés, notamment par les sociaux-démocrates, les Pirates, TOP 09 et le Parti des maires et indépendants, seuls 70 des 169 députés présents se sont exprimés en faveur de la tenue du vote sur la révocation de Tomio Okamura. 70 députés issus des partis SPD, ANO et du parti communiste ont refusé de se joindre au vote.

Par leur proposition, les chrétiens-démocrates ont voulu dénoncer les propos tenus par M. Okamura sur l'ancien camp de concentration pour Roms de Lety, en Bohême du Sud, durant la Seconde Guerre mondiale. Le politicien avait affirmé que le camp n'était pas clôturé et que les détenus étaient libres de leurs mouvements, avant de partiellement revenir sur ses propos.