La crise politique n'est pas conjurée

La crise politique tchèque est pourtant loin d'être terminée. D'ici 30 jours, selon les termes de la Constitution, le cabinet doit se présenter devant les députés avec la demande de confiance. Les sociaux-démocrates et les communistes ont d'ores et déjà indiqué qu'ils ne soutiendraient pas ce nouveau gouvernement.

Le Premier ministre Topolanek est toutefois prêt à négocier avec la social-démocratie des conditions de tolérance de son cabinet et à accepter la proposition de son chef, Jiri Paroubek, de mener ce débat en direct devant les caméras de télévision.