La République tchèque reste un des pays européens les plus corrompus, selon Transparency International

La République tchèque figure en 54e position du dernier rapport établi pour 2012 par l’ONG Transparency International (TI) sur la perception de la corruption. Les résultats du rapport ont été publiés ce mercredi. Bien qu’il s’agisse d’une amélioration de trois places par rapport à 2011, le pays dont le gouvernement a fait de la lutte contre la corruption une de ses grandes priorités se range aux côtés de pays comme le Rwanda, les Seychelles, la Turquie ou Cuba. Avec une note de 49 sur une échelle graduée de 0 (corruption perçue la plus forte) à 100 (corruption perçue très faible), la République tchèque est même l’un des pays européens les moins vertueux en termes de transparence et arrive très loin des pays scandinaves, de la Nouvelle-Zélande et de Singapour, qui sont les moins corrompus dans le monde. L’indice de perception de la corruption évalue chaque année la perception du niveau de corruption affectant l’administration publique et la classe politique dans un pays donné. Pour établir son classement l l’ONG s'appuie sur des données collectées par 13 institutions internationales, parmi lesquelles la Banque mondiale, les banques asiatique et africaine de développement ou encore le Forum économique mondial. Un score a été attribué à 176 pays cette année.