Le chef du parti des Verts veut attendre la position du président américain avant de ratifier l’accord sur l’implantation du radar

A la conférence internationale sur la sécurité qui s’est achevée dimanche à Munich, le président afghan Hamid Karzaï a déclaré que l’Afghanistan, menacé de terrorisme, devrait rester en tête de l’agenda de la politique de sécurité internationale. La ministre tchèque de la Défense Vlasta Parkanová a confirmé qu’une identité de vue a régné à cette rencontre vis-à-vis de la nécessité d’un engagement de la communauté internationale dans le renouveau et la protection de l’Afghanistan. Dans son discours prononcé samedi à cette conférence, le vice-président américain Joe Biden a déclaré que les Etats-Unis continueraient le développement du système de défense antimissile en Europe, en tant que contrepoids à la capacité nucléaire croissante de l’Iran, à condition que cette technologique soit fiable et adéquate aux moyens qui y seront versés. Pour Martin Bursík, vice-premier ministre tchèque et chef du parti des Verts, le discours de Joe Biden n’est pas univoque et il recommande d’attendre quelle sera la position du président américain Barack Obama, avant de procéder à la ratification de l’accord sur l’implantation du radar américain sur le sol tchèque.