Le Premier ministre tchèque se refuse à avancer une date pour l’entrée du pays dans la zone euro

Le Premier ministre tchèque Jan Fischer s'est dit réticent à fixer une date d'adoption de l'euro, en raison du non-respect par la République tchèque des critères de Maastricht. « Vu la situation budgétaire actuelle, rêver de la monnaie européenne n'est justement qu'un rêve », a affirmé M. Fischer au cours d'une conférence de presse à Prague. Le déficit budgétaire 2009 est évalué à environ 6,6% du Produit intérieur brut (PIB) par le ministère tchèque des Finances. Le budget 2010 adopté à la mi-décembre par la chambre basse prévoit un déficit équivalent à 5,7% du PIB. Or selon les critères de Maastricht, le déficit public doit être inférieur à 3% du PIB. Selon les économistes interrogés lundi par l'agence CTK, la date de 2015 s'annonce désormais comme « réaliste » pour l'adoption de la monnaie européenne par la République tchèque.