Le président Klaus a grâcié un meurtrier

Le président de la République a accordé une grâce à un homme de cinquante-trois ans coupable d'avoir tué d'un coup de fusil un malfaiteur entré dans la cour de sa maison au printemps 2003. Lors de son procès, l'accusé avait affirmé que son acte n'était pas prémédité. La peine de cinq ans de prison ferme a été réduite à une peine avec sursis. Il s'agit du deuxième pardon pronconcé par Vaclav Klaus dans le cas d'un meurtre. Selon le porte-parole du Château, le chef de l'Etat s'est décidé à accorder sa grâce « convaincu que, dans ce cas précis, l'objet de la peine avait déjà été atteint lors de la prononciation même de la condamnation ». Depuis son entrée en fonction, Vaclav Klaus a grâcié 45 personnes.