Le président Klaus a laissé entendre qu’il pourrait signer le Traité de Lisbonne

Dans un entretien publié dans l’édition de samedi du quotidien Lidové noviny, le président de la République, Václav Klaus, a admis que malgré ses objections, le Traité de Lisbonne entrerait très probablement en vigueur. Le chef de l’Etat a répété qu’il ne considérait pas le document qui doit réformer les institutions européennes comme une bonne chose ni pour l’Europe ni pour la République tchèque mais il a également reconnu qu’au train où vont les choses, c’est-à-dire très vite a-t-il précisé, il n’était plus possible d’arrêter le processus en cours ni de faire marche arrière. Václav Klaus a également indiqué qu’il ne pouvait pas et n’entendait pas attendre les élections législatives en Grande-Bretagne, qui se tiendront l’année prochaine, pour éventuellement signer le traité. Pour l’instant, le président tchèque se doit toutefois d’attendre le verdict que rendra la Cour constitutionnelle du pays suite à une plainte déposée par un groupe de sénateurs libéraux qui remet en cause la compatibilité du Traité de Lisbonne avec la loi fondamentale tchèque. Un jugement pourrait être rendu le 27 octobre.