L’élargissement de l’Union européenne n’est pas conditionné au Traité de Lisbonne, selon Klaus

L’idée que l’approbation du Traité de Lisbonne va ouvrir la voie à un nouvel élargissement de l’Union européenne est une mystification propagée par « les centres de Bruxelles » et quelques politiciens européens, a déclaré le président Klaus. L’admission de nouveaux pays dans l’Union européenne est également possible sur la base des accords actuels de l’UE, a-t-il affirmé devant son homologue le président albanais Bamir Topi. Il a réagi à la question d’un journaliste albanais lui demandant s'il se rendait compte de l'importance du Traité de Lisbonne pour l'Albanie. Les principaux pays européens - la France et l'Allemagne - ont fait savoir clairement qu'ils ne sont pas enclins à soutenir l'entrée de nouveaux pays à l'Union européenne sans la ratification du Traité. L’Albanie a déposé une demande d’entrée dans l’UE en avril dernier, pendant la présidence tchèque de l’Union européenne.

Par ailleurs, le secrétaire d’Etat français aux affaires européennes Pierre Lellouche a exhorté Paris et Londres à ne pas faire capoter le Traité de Lisbonne. Il a ainsi demandé aux Tchèques de « ne pas se perdre en circonlocutions dilatoire » sur l'approbation définitive du Traité.