Les chercheurs tchèques protestent contre le sous-financement du CEFRES de Prague
Plusieurs dizaines de chercheurs tchèques renommés ont signé la lettre ouverte adressée par le directeur de l’Institut d’histoire contemporaine de l’Académie tchèque des sciences Oldřich Tůma à l’ambassade de France et au ministère français des Affaires étrangères. Le directeur de l’Institut de sociologie Tomáš Kostelecký, le doyen de la Faculté des lettres de l’Université Charles Michal Stehlík, l’historien de l’art Vít Vlnas et d’autres personnalités encore protestent contre les prochaines restrictions budgétaires et la restructuration du Centre français des recherches en sciences sociales (CEFRES) à Prague qui risquent de limiter les activités de celui-ci. Fondé en 1991, le CEFRES fait partie du réseau des Instituts français de recherche à l’étranger. Il a pour mission principale le développement des réseaux scientifiques en République tchèque et en Europe centrale et joue un rôle de médiateur entre les milieux universitaires et de recherche français et centre-européens dans le domaine des sciences humaines et sociales.