Pas de référendum sur l’accueil des réfugiés syriens

Le gouvernement tchèque compte s’opposer à l’instauration de quotas, qui devraient déterminer le nombre de réfugiés syriens que les Etats membres de l’Union européenne pourraient accepter sur leur territoire. C’est ce qu’a fait savoir ce lundi le ministre de l’Intérieur, Milan Chovanec, tout en indiquant que la République tchèque n’était pas préparée à un éventuel afflux de plusieurs milliers de réfugiés. En République tchèque, la capacité des camps de réfugiés est limitée, dans la mesure où elle n’atteint que 700 places. D’après le mandat accordé par le gouvernement tchèque à Milan Chovanec, l’instauration de quotas obligatoires, et par conséquent l’organisation d’un référendum, ne devraient pas être soutenues par le ministre de l’Intérieur, lors des discussions qui se tiendront vendredi prochain, aux côtés des vingt-sept ministres des autres Etats membres.