Prague redoute une interruption des livraisons de pétrole russe transitant par l’Ukraine

Le ministre de l’Industrie et du Commerce, Jan Mládek, estime qu’un éventuel arrêt des livraisons du pétrole russe transitant par l’UKraine, comme l'envisage Kiev, serait beaucoup plus problématique pour la République tchèque qu’une interruption de l’approvisionnement en gaz. La République tchèque a besoin du pétrole russe en raison de la structure de ses raffineries. Suite à la réunion qui s’est tenue ce vendredi avec le Premier ministre, Bohuslav Sobotka, et d’autres membres du gouvernement, Jan Mládek a évalué à 2,5 milliards de couronnes (un peu plus de 90 millions d’euros) le manque à gagner pour les entreprises tchèques, conséquence des sanctions prises tant par l’Union européenne et les Etats-Unis, notamment, que par la Russie.