Selon le président Václav Klaus, le motif de l’agresseur était politique

Le président Václav Klaus estime que l’agression dont il a été l’objet, vendredi dernier, n'est pas un incident regrettable comme le caractérise le premier ministre Petr Nečas, mais le premier attentat contre le chef d’Etat au cours de l’existence centenaire de la Tchécoslovaquie et de la République tchèque. L'auteur des tirs au pistolet en plastique, Pavel Vondrouš, considère pour sa part qu'il ne s'agissait pas d'un attentat mais "d'un acte déserpéré". Dans un entretien accordé au journal Mladá fronta Dnes, le président constate que l’agression reflète la situation dans la société tchèque qui serait, à son avis, particulièrement mauvaise. D’après Václav Klaus le motif de l’agresseur était politique et l’affaire ne doit pas être réduite à une simple défaillance du Service de protection du président de la République.

Auteur: Pierre Meignan