Turquie: la présidence tchèque de l'UE pour l'ouverture du chapitre sur la fiscalité

Interrogés sur les récentes déclarations de Nicolas Sarkozy et Angela Merkel contre l'entrée de la Turquie dans l'UE, la présidence tchèque et la future présidence suédoise de l'UE n'ont pas directement critiqué la position franco-allemande. "Cette question n'est pas pour la présidence", a déclaré le ministre tchèque des Affaires étrangères Jan Kohout, dont le pays préside l'UE. "Ce qui importe pour nous ce sont les conclusions du Conseil européen (de décembre 2004) et celles des conseils qui ont suivi, qui donnent les lignes directrices de notre politique envers la Turquie", a-t-il ajouté, faisant référence aux décisions d'ouvrir les négociations d'adhésion avec Ankara. Malgré tout, la Turquie "doit encore faire des efforts substantiels dans de nombreux domaines", a déclaré M. Kohout. La présidence tchèque espère ouvrir d'ici fin juin "au moins un" des 35 chapitres thématiques qui jalonnent les négociations d'adhésion, celui sur la fiscalité, ce qui porterait à 11 le nombre de chapitres ouverts.